Un implant dentaire repose sur le principe de l’ostéointégration : il doit s’ancrer fermement dans l’os pour garantir sa stabilité et sa longévité. Lorsqu’un os alvéolaire est insuffisant en hauteur ou en largeur, le chirurgien-dentiste ne peut pas y placer un implant sans risque de mobilité, d’échec ou de complications esthétiques. Cette situation est fréquente après la perte d’une dent, notamment si elle remonte à plusieurs années : l’os non stimulé par la racine s’atrophie progressivement.
La greffe osseuse permet de reconstituer un volume osseux adéquat. Elle agit comme une fondation solide, sur laquelle l’implant pourra s’ancrer durablement, même dans des cas complexes. Elle peut provoquer un léger gonflement ou une gêne les premiers jours, rapidement soulagés par des antalgiques classiques. Des consignes post-opératoires simples permettent une bonne cicatrisation : hygiène rigoureuse, alimentation molle, absence de tabac.
Le suivi est assuré tout au long du processus, jusqu’à la pose de l’implant et sa mise en charge.