1. Les implants courts
Les implants courts mesurent moins de 8 mm de longueur. Conçus pour s’ancrer dans un volume osseux réduit, ils évitent la nécessité d’augmenter artificiellement la hauteur. Leur taux de succès est aujourd’hui comparable à celui des implants classiques, à condition que la répartition des forces soit bien maîtrisée. Cependant les risques de perte de l’implant en cas de perte d’os lié à une maladie parodontale récidivante sont plus importants.
2. Les implants inclinés
Lorsqu’il existe suffisamment d’os en avant ou en arrière du sinus, il est possible d’utiliser des implants posés avec une inclinaison spécifique. Cette technique permet de contourner le sinus et de fixer une prothèse fixe, notamment dans le cadre des protocoles All-on-4 ou All-on-6, qui restaurent une arcade complète sur quatre à six implants seulement.
3. Les greffes osseuses latérales
Plutôt que d’intervenir au niveau du sinus, le chirurgien peut renforcer l’os par une greffe latérale. Il s’agit d’ajouter de l’os autologue (prélevé sur le patient) ou un biomatériau de comblement pour augmenter l’épaisseur osseuse. Cette technique peut être réalisée avant ou en même temps que la pose des implants.
4. Les augmentation sinusiennes par abord crestales
Si l’os résiduel est entre 4mm et 7mm il est possible d’envisager une remontée de sinus par abord crestale. La procédure est moins invasive et onéreuse que le sinus lift.
5. Les implants zygomatiques
Dans les cas de résorption osseuse sévère où aucune autre technique n’est possible, les implants zygomatiques constituent une solution avancée. Ils sont beaucoup plus longs que les implants classiques et viennent s’ancrer directement dans l’os zygomatique (au niveau de la pommette), qui offre une densité et une stabilité remarquables. Cette option demande une grande expertise chirurgicale et un plateau technique adapté et ne peut se faire que sous anesthésie générale en milieu hospitalier.
6. Les prothèses stabilisées
Lorsque la chirurgie implantaire est contre-indiquée ou refusée, il reste la possibilité d’opter pour une prothèse amovible stabilisée par quelques implants courts. Même si elle ne procure pas le même confort qu’une prothèse fixe, elle améliore nettement la mastication et la qualité de vie par rapport à une prothèse amovible traditionnelle.